Nous reproduisons l’article récemment publié dans le magazine Middle East Insurance Review, rédigé par Sarah Si, dans lequel intervient notre secrétaire général Adel Shaker.
Bien que des régulations aient été introduites en Égypte pour autoriser les courtiers en assurances corporatifs, le nombre de nouveaux entrants sur le marché a été en baisse, selon Monsieur Adel Shaker de l’Association des Courtiers en Assurances d’Égypte. Pendant ce temps, Madame Ghyzlane Mikou de Marsh Maroc estime que le marché du courtage d’assurances au Maroc a été prospère.
En Égypte, les assureurs ont lancé de nouveaux produits de micro-assurance encouragés par l’Autorité de Régulation Financière. Les courtiers espèrent que ces produits stimuleront les affaires, selon le président de l’Association des Courtiers en Assurances d’Égypte (EIBA), Monsieur Adel Shaker.
Égypte
Les courtiers en Égypte ont été affectés par l’inflation mondiale et la dévaluation de la monnaie locale au cours de l’année écoulée. Selon M. Shaker, cela a contraint les courtiers à « consacrer plus d’efforts à réviser les valeurs des actifs assurés des clients ».
Les tarifs de l’assurance automobile ont également augmenté en raison de la révision des modèles de notation par les assureurs, qui ont été réévalués à cause d’une augmentation du nombre d’accidents. Il estime que cela peut être attribué à une population croissante et à un taux d’achat de véhicules plus élevé. Les prix des véhicules et des pièces de rechange ont également augmenté en raison de la dévaluation de la livre égyptienne. L’inflation a également réduit le pouvoir d’achat des assurances pour la population. Cependant, il croit que les courtiers d’assurances peuvent utiliser cela comme une opportunité pour « introduire correctement les services et la présence sur le marché et investir dans des efforts pour atteindre la population ».
Malgré ces défis, la sensibilisation aux assurances s’est améliorée, a déclaré M. Shaker. Il pense que ce développement provient de la demande de protection des propriétés, en raison du coût de réparation des dommages et de l’inflation. « Ce facteur peut apporter une croissance potentielle au courtage », a-t-il dit. Une autre opportunité est la taille du marché égyptien et la présence de compagnies d’assurance multinationales qui aident à « fournir une nouvelle couverture des risques développée sur le marché international et introduite aux courtiers locaux ».
Cependant, il a dit, « Beaucoup de courtiers craignent l’effet de la digitalisation des assureurs et de l’utilisation des médias sociaux. » Mais il a observé que d’autres courtiers tirent parti de la digitalisation et des médias sociaux pour renforcer leurs portefeuilles.
Déclin chez les courtiers
Le nombre de courtiers en assurances corporatives rejoignant le marché a été en baisse, selon Monsieur Shaker.
En 2022 et 2023, il a dit que seulement deux courtiers ont rejoint le marché chaque année, contre quatre chacun en 2020 et 2021.
Selon le rapport d’Insure Egypt sur le marché de l’assurance en Égypte de 2016, le nouveau règlement, la Loi N° 118 de 2008, permet l’autorisation de courtiers en assurances corporatives pour la première fois. « Ce déclin chez les courtiers en assurances corporatives contraste avec le nombre croissant d’agents liés individuels et de courtiers indépendants individuels », a-t-il dit.
L’impôt de timbre en Égypte
« L’impôt de timbre perturbe les comptes de profits et essayer de résoudre l’impact consomme le temps des courtiers », a-t-il dit. L’impôt de timbre est un sous-impôt dans le cadre de la TVA. Selon M. Shaker, le ministre des Finances a reçu une délégation de l’EIBA et « a instruit le département des impôts de présenter une demande au législateur pour réexaminer l’application de l’impôt de timbre sur les courtiers, en prenant en considération que l’industrie des assurances égyptienne est exemptée de la TVA par la loi”.
